La commune aurait été fondée par un citoyen romain répondant au nom de Vernus. Des vestiges d’une importante villa romaine ont d’ailleurs été trouvés au lieu-dit «Bracosson», un site surplombant la voie romaine qui reliait autrefois Genava (Genève) à Condate (Seyssel).
Formée de trois villages, Vers, Bellossy et Maison Neuve, la commune est située au carrefour de deux chemins empruntés par les hommes depuis la nuit des temps.
La paroisse de Vers est ancienne, elle est déjà évoquée en 1259 dans un document des Chartreux de Pomier. L’église actuelle, dédiée à Notre Dame de la Nativité, a été construite en deux temps. Le clocher, de style néoclassique, a été érigé en 1840, alors que Vers était une commune du royaume de Piémont-Sardaigne. Trente ans plus tard, c’est au cœur de la République française (depuis 1860) que l’église de style néogothique est bâtie contre le clocher en 1870.
Deux siècles et demi plus tôt,
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La première mention d’une église à Vers remonte au XIIIe siècle, l’édifice, notamment composé d’un clocher fait d’un seul mur portant deux cloches, se trouvait au même endroit que l’église actuelle.
C’est en 1837, à l’époque où notre commune fait partie du royaume de Piémont-Sardaigne, que le conseil municipal décide de faire reconstruire le clocher, car celui-ci est en très mauvais état et risque un jour de s’effondrer sur les paroissiens ! Pour régler ce problème de façon définitive, le conseil attribue lors de son budget de 1838 une somme de 500 livres pour la construction d’un nouveau clocher et envoie une demande d’autorisation de travaux à l’intendant de Saint-Julien. C’est Jean-Louis Ruphy, architecte civil réputé dans la région, qui signe les plans du futur édifice dans un style néo-classique prôné par les autorités sardes. La hauteur du nouveau clocher est fixée à 14,60 mètres et le suivi du chantier est confié aux ingénieurs Blanchet et Mollet.
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« D’or à la croix de sinople chargée de trois épis d’or rangés en pal »
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Il s’agit d’armoiries parlantes, le sinople, la couleur verte en héraldique étant un homonyme du nom de la commune ; elle symbolise également la couleur dominante de son environnement naturel.
Les trois épis de blé font référence aux trois hameaux de la commune échelonnés en altitude : Bellossy, Maison Neuve et Vers ; ils rappellent aussi la vocation agricole et céréalière de la commune.
Quant à la croix, elle représente le carrefour de Maison Neuve, centre de la commune, et évoque également la Croix de Savoie.
Ces armoiries ont été adoptées par une délibération du Conseil municipal en date du 12 décembre 2002.
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Voici une curiosité assez rare dans le domaine de la carte postale ancienne de collection. Si vous regardez alternativement ces deux cartes postales de la place de l’église de Vers, vous constaterez qu’elles se ressemblent beaucoup. Le photographe mandaté par la société CIM (Combier Imprimeur Mâcon, l’un des éditeurs de cartes postales les plus connus en France, une maison fondée par Jean Combier vers 1910) a certainement réalisé ces deux clichés à quelques minutes d’intervalle. Rien que de très normal, hier comme aujourd’hui, c’est une pratique courante de réaliser plusieurs clichés et de choisir ensuite la meilleure photo pour l’éditer en carte postale. Mais le fait d’éditer deux clichés presque identiques est plus rare.
Si l’on regarde attentivement la première carte postale, on constate que les quatre personnes (un homme, une femme, deux enfants) présentes devant le café-tabac-épicerie « Chez Bossay » – qui sera rebaptisé quelques années plus tard « Chez la Germaine » – ne prennent pas de pose particulière et semblent attendre quelque chose ou quelqu’un. Le photographe a certainement pris ce cliché pour vérifier que son appareil fonctionnait correctement.
Sur la seconde carte postale, les choses sont différentes. Un nouveau venu, «le paysan à la fourche», prend la pose sur le devant de la scène. Si les enfants n’ont pas bougé de place, «l’homme à l’écharpe blanche» prend également la pose tandis que la femme présente avec lui sur la première carte postale s’est un peu retirée et se tient dans la devanture de l’épicerie. Une autre femme – l’épouse du «paysan à la fourche» ? – se tient derrière ce dernier.
Ces deux photographies ont probablement été prises dans la deuxième partie des années 1920 ou au début des années 1930, car l’électricité a été installée dans la commune de Vers en 1924.
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